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crise mondiale - Page 3

  • supply chain

    Selon le récent baromètre de Kyu, 70% des groupes sondés ne connaissent pas leurs fournisseurs de rang 2… ‘‘Même les groupes plus matures ont peu de visibilité sur leur propre supplychain. C’est comme ça que dans l’automobile, par exemple, une pièce pas forcément stratégique peut se révéler critique pour sortir le produit fini. Phénomène qui va s’amplifier au moment de la reprise…’’ » (Les Échos, 4 avril). Avec le Covid-19, ce qui faisait la force des chaînes de production mondialisées, va devenir leur principale faiblesse. La désorganisation de la supplychain logistique reliant les différents fournisseurs, fournisseurs de fournisseurs et usines donneuses d’ordre, va devenir un facteur majeur par endroit, d’une mise à l’arrêt forcée de l’économie

  • Le sacrifice des classes populaires

    Je ne m’en suis pas vanté, il n'y a pas de quoi, mais il y a dix jours ma compagne et moi avons contracté le coronavirus.
    Enfin, nous le pensons puisque nous n’avons pas fait le test juste deux téléconsultations. Dans le département, il n 'y a plus de lits et évidemment pas de tests.
    Nous avons eu tous les symptômes : maux de têtes, mal de gorge, toux, perte du gout et de l’odorat, vertiges…
    Aujourd’hui, nous allons mieux/
    Comme vous le savez, j’habite dans le 93 dans un hyperghetto (zone de sécurité prioritaire).
    Les entreprises de pompes funèbres du coin contactées par l'AFP évoquent de "nombreux cas de morts à domicile et dans les maisons de retraite". "On est tous complètement débordés, je n'ai jamais vu ça! C'est catastrophique. Même la canicule de 2003, c'est incomparable"
    En Seine-Saint-Denis, c'est une véritable explosion: entre le 21 et le 27 mars, les décès ont bondi de +63% par rapport à la semaine précédente. Un niveau "exceptionnel", souligné jeudi soir par le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Pour comparaison, la hausse atteint 32% à Paris et 47% dans le département voisin du Val-Oise.
    La raison, contrairement à ce qu on entend ici et là n’est pas l’incivisme beaucoup d'habitants doivent continuer à aller travailler, du fait de leur profession ou de leur statut précaire. "Dans notre patients, il y a beaucoup d'aides-soignantes, d'aides à domicile et de travailleuses en Ehpad", qui vont être "très exposées", explique la coordinatrice de Place santé", un centre de santé associatif situé au cœur de la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis. "L'impression que l'on a, c'est que l'épidémie va être exacerbée dans les quartiers populaires où des inégalités de santé existent déjà",. Sans compter "les caissières, les livreurs".

  • Retour au réel par la case désastre

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    Si l’on tend l’oreille et que l’on écoute le discours sous-jacents des politiques impuissants, la crise sera salutaire : elle constituera certes une saignée dans un corps exsangue mais elle forcera les hommes et les institutions à revoir leurs habitudes nocives à coups de planche à billets.
    Axiome nécronomique : en période de crise même les billets font la planche…
    Ainsi, chacun espère un « capitalisme vert » comme moteur d’un nouveau régime d’accumulation et générateur d’emplois. L’affaire est entendue : la crise est l’occasion d’une amélioration du capitalisme, pas d’une rupture avec lui.
    Ceux qui naïvement croient ce discours risquent d’être déçus puisque dans le contexte de la crise, des réactions tout à fait opposées sont en train de se produire.
    Voyez-vous poindre des mesures écologiques ??? Certes non, ce dont on parle, c’est plutôt d’accroitre la productivité en sortie de crise du coronavirus et s’attaquer aux protections existantes elles-mêmes au nom de la « relance de la croissance » comme les soixante heures, le travail le dimanche, les congés forcés etc…Pour le reste le message d'un conseiller de Macron est clair vis à vis des assistés "Nous avons beaucoup d'aides sociales, mais pas assez d’argent dans les services publics"

    C"est donc les plus en difficultés qui paieront. Rien de nouveau sous le soleil...


    Quant à la start up Nation si certains parviennent à s’extasier devant cette « virtualisation » du monde et lui pronostiquent un grand avenir. Seule une conscience entièrement post-modernisée est capable de croire qu’une virtualisation sans bases réelles pourra durer toujours. Il est sûr que cela arrangerait beaucoup de monde de démontrer que la fiction vaut autant que la réalité, tout en étant beaucoup plus ouverte à nos désirs.
    La réalité ne dépasse pas la fiction, elle dépasse l’affliction comme à coutume de dire mon ami Vince.
    Il n’est cependant pas nécessaire d’être un grand prophète pour prévoir que les « dénis de la réalité » prononcés avec des sourires suffisants n’ont plus beaucoup d’avenir dans une époque de crises réelles.
    Ce dont nous avons besoin, c’est de masques, de textiles et de gel hydro-alcoolique. Pas une once de techno dans les produits de première nécessité qui nous manquent tant.
    Nous sommes aujourd'hui clairement dans une phase B d'un cycle de Kondratiev
    Dans une phase A, le profit est généré par la production matérielle, industrielle ou autre ; dans une phase B, le capitalisme doit, pour continuer à générer du profit, se financiariser et se réfugier dans la spéculation. Depuis plus de quarante ans, les entreprises, les États et les ménages s'endettent, massivement.
    Nous entrons désormais dans la dernière partie d'une phase B de Kondratiev, lorsque le déclin virtuel devient réel, et que les bulles explosent les unes après les autres : les faillites se multiplient, la concentration du capital augmente, le chômage progresse, et l'économie connaît une situation de déflation réelle.
    Nous en sommes bientôt là et cette réalité apparaitra au grand nombre dès que le projecteur se déplacera du coronavirus à l’économie et ses décombres.

    ALLEMAGNE – Le ministre des Finances de Hesse (Allemagne), Thomas Schaefer, “profondément inquiet” des répercussions de l’épidémie du coronavirus sur l’économie, s’est suicidé, a annoncé ce dimanche 29 mars le Premier ministre de ce land allemand, Volker Bouffier.
    Thomas Schaefer, âgé de 54 ans, marié et père de deux enfants, a été retrouvé mort samedi près d’une voie de chemin de fer. Le parquet de Wiesbaden a indiqué privilégier l’hypothèse d’un suicide.
    Thomas Schaefer était responsable depuis dix ans des finances de ce land où se trouve Francfort, le centre financier allemand, siège de la Banque centrale européenne et de grandes banques allemandes.
    “Dans ces moments difficiles (…) nous aurions eu besoin de quelqu’un comme lui”
    Il travaillait “nuit et jour” pour aider les entreprises et employés à s’adapter aux répercussions économiques de la pandémie, a indiqué Volker Bouffier, se disant “sous le choc”, dans une déclaration enregistrée ».

    Il est à noter qu'en France, personne de ce genre ne s'est suicidé et on nous dit que nous sommes pessimistes !!! En attendant les Allemand ont refusé les coronabonds au grand désespoir de Conte et de Macron. Les allemands ne veulent pas mutualiser leurs intérêts avec les pays du"club MED" (Europe du sud cette nade de feignasse...)

    ça existe vraiment l'Europe à part une union monétaire ???


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_Kondratiev